1 décembre 2009

Qui sont les Franco-Manitobains?

Durant la session automne 2009, nous avons eu le plaisir d'explorer l'univers démographique, politique, culturel et linguistique des francophones du Manitoba. Il nous fait donc plaisir de vous offrir un aperçu de cette variété de français. Bonne lecture!

Cliquez sur ce lien:

14 octobre 2009

Résumé de lecture de l'article "Les variantes topolectales du lexique français: Propositions de classement à partir d'exemples québécois"

Cet article, écrit par Claude Poirier, nous offre l’ébauche d’une grille de classement des variantes lexicales du français québécois (FQ) qui soit simple d’application, qui puisse être développée pour s’adapter à diverses situations et qui puisse servir à des applications académiques, dictionnairiques ou sociolinguistiques.

Pour lire la suite de ce résumé, cliquez sur ce lien

http://www.archive-host.com/compteur.php?url=http://sd-2.archive-host.com/membres/up/135560173633205918/Les_variantes_topolectales_du_lexique_francais.doc

25 septembre 2009

Résumé de lecture de l'article "Virage à 180 degrés: des Canadiens devenus Québécois" écrit par Geneviève Joncas

Dans cet article, l’auteure, Geneviève Joncas, nous démontre les différents liens qui existent entre les diverses appellations des Français de la Nouvelle-France (Canadiens, Bas-Canadiens, Canadiens français, Canayens, Québécois) et l’évolution de l’identité de ceux-ci.

Pour voir la suite de ce résumé, cliquez sur le lien suivant:

15 septembre 2009

Mes ancêtres, qui sont-ils?

Après plusieurs heures de recherches, j'ai le plaisir de vous offrir un bref aperçu de qui étaient mes ancêtres. Dans le document que vous trouverez ci-annexé, je vous présenterai les deux fondateurs des familles Lemelin et Bérubé en Nouvelle-France. Vous pourrez aussi consulter des cartes qui vous permettront de bien situer les endroits où passèrent mes ancêtres.
Bonne exploration à vous tous!

4 septembre 2009

La langue française au Québec - Mon Top 10

1) 1635 - Premières écoles à Québec
2) 1764 - Première imprimerie à Québec
3) 1774 - Acte de Québec
4) 1793 - Débat sur l'emploi des langues à la chambre
5) 1837 - Premier roman paru en français
6) 1840 - Acte de l'union
7) 1852 - Première université de langue française
8) 1895 - École littéraire de Montréal
9) 1950 - La chanson québécoise se fait connaître en France
10) 1974 - Loi sur la langue officielle (Loi 22)

Bibliographie:
Secrétariat à la politique linguistique. (2008). La langue française au Québec, quelques repères. Gouvernement du Québec, Québec.

Histoire de la langue française - La période gallo-romane

Vous trouverez dans le document ci-annexé une réponse à la requête de Mme Saint-Yves. Cette dernière nous a demandé, dès le premier cours, de créer une chronologie de l'histoire de la langue française à partir du site sur l'aménagement linguistique de Jacques Leclerc. Toutefois, nous n'avons pas restreint notre travail à ce site, nous avons également utilisé quelques informations provenant du livre d'Alain Rey, Le français, une langue qui défie les siècles.

Pour terminer cette légère mise en contexte, nous voulons préciser que notre tâche consistait à analyser la période gallo-romane soit les événements ayant eu lieu entre le VIe et le IXe siècle. Bonne lecture!


31 août 2009

Description du cours Français au Québec et espace francophone

Connaître l'histoire et la situation actuelle du français au Québec. Approfondir sa connaissance des caractéristiques linguistiques et sociolinguistiques du français québécois. Comprendre la place du Québec dans la francophonie.

Histoire du français au Québec de la colonie jusqu'à nos jours. Principales caractéristiques lexicales et morpho-syntaxiques du français québécois. La norme linguistique. Étude des attitudes linguistiques des Québécois. Les déterminants historiques, sociaux, politiques et démographiques de la situation du français au Québec. L'aménagement linguistique et les lois sur la langue au Québec et au Canada. Immigration et conséquences linguistiques en milieu scolaire. L'avenir du français au Québec et dans le monde.

17 février 2009

Le subjonctif à travers diverses grammaires

Dans les prochaines lignes, vous trouverez des informations concernant l'emploi du subjonctif. Celles-ci ont été prises dans différentes grammaires: Grammaire méthodique du français de Martin Riegel et ass., Le Multi-Dictionnaire de la langue française rédigé par Marie-Éva de Villers et Ma grammaire, nouvelle édition écrite par Roland Jacob et Jacques Laurin.

Dans un premier temps, nous énumérerons les notions contenues dans la grammaire de Riegel. Pour ce faire, nous parlerons des différentes définitions qu'elle nous offre. Ensuite, nous situerons l'utilisation du subjonctif dans différents contextes et finalement, nous aborderons les temps du mode subjonctif. Par la suite, nous énumérerons les concepts présentés par Marie-Éva de Villers. Nous parlerons ici de la définition qu'elle donne du subjonctif, des verbes et locutions conjonctives imposant un subjonctif et des temps du mode subjonctif. Finalement, nous détaillerons les notions abordées par Roland Jacob et Jacques Laurin. Pour ce faire, nous parlerons des modes du verbe, des temps du subjonctif avec quelques exemples d'utilisation et de la concordance des temps du subjonctif.

Pour consulter l'article dans son intégralité, cliquer sur le lien suivant:

15 février 2009

Résumé de l'article "Enseigner la grammaire autrement" écrit par Suzanne G. Chartrand

L'auteure, par l'entremise de cet article(1), cherchait à répondre à une important question en lien avec la nouvelle grammaire: Qu'entendons-nous par "nouvel enseignement de la grammaire"?  Dans ce résumé, vous trouverez donc des informations sur ce nouvel enseignement, sur ses avantages et inconvénients ainsi que sur les conditions essentielles pour son fonctionnement.

DÉFINITION ET ÉTAPES

Tout d'abord, madame Chartrand dit que cet enseignement en est un "qui élargit la conception de la grammaire en y intégrant toutes les dimensions de la langue (lexicale, textuelle, discursive, pragmatique, stylistique) et qui propose des descriptions plus rigoureuses des phénomènes langagiers ainsi qu'un métalangage simplifié et cohérent, mais aussi une façon différente de concevoir l'enseignement de la langue et de l'actualiser.  Cette nouvelle façon, elle la nomme démarche active de découverte.  En quelques mots, cette démarche développe un esprit de recherche et d'interrogation chez les élèves par l'entremise de plusieurs étapes:
  1. L'observation d'un phénomène;
  2. La manipulation des énoncés et la formulation d'hypothèses;
  3. La vérification des hypothèses;
  4. La formulation de lois, de régularités ou de règles et l'établissement de procédures;
  5. Phase d'exercisation;
  6. Le réinvestissement contrôlé.
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

Ensuite, on peut remarquer dans cet article que cette démarche a son lot d'avantages et d'inconvénients.  En effet, d'un point de vue positif, elle:
  1. Amène les élèves à être actif tout au long de leur apprentissage;
  2. Fait expérimenter des procédures d'observation et de manipulation;
  3. Développe un esprit de rigueur et favorise le doute du créateur;
  4. Est adaptée aux besoins et aptitudes des élèves;
  5. Favorise l'écoute des autres points de vue.
Toutefois, elle:
  1. Exige un bon nombre de périodes pour la compléter;
  2. Fait appel à l'intuition et au peu d'expérience de la langue des élèves;
  3. Demande une préparation sérieuse de la part de l'enseignant, de même que des connaissances grammaticales assez développées.
CONDITIONS ESSENTIELLES

Finalement, l'auteure fait remarquer en toute fin que même si l'horaire des enseignants est déjà suffisamment chargé, ce nouvel enseignement est possible si et seulement si l'enseignant change son attitude et suit ces quelques conditions d'application:
  1. Faire le lien entre le phénomène étudié et sa réalisation dans les textes;
  2. Le phénomène ne doit pas simplement être abordé d'un point de vue formel et normatif;
  3. Il faut adopter un métalangage commun à la classe;
  4. Une attitude de recherche doit primer sur une volonté d'arriver rapidement à des savoirs sûrs
____________________________________________________________________
(1) CHARTRAND, S-G. (1999) "Enseigner la grammaire autrement: animer une démarche active de découverte", La grammaire au coeur du texte, Québec français, no hors série, p. 10 - 12.
(2) CHARTRAND, S-G. Apprendre la grammaire par la démarche active de découverte. [En ligne]. http://www.oasisfle.com/documents/apprendre_la_grammaire_par_la_demarche_active_de_decouverte.htm (page consultée le 15 février 2009)

10 février 2009

Grammaire ancienne vs grammaire nouvelle

INTRODUCTION

Dans le cadre du cours Grammaire systématique, nous avions à analyser une grammaire du XVIe siècle (La grammaire française et les grammairiens du XVIe siècle). Pour ce faire, nous avons décidé qu’il serait préférable de la comparer à une grammaire de notre époque (Ma grammaire) et d’illustrer l’évolution. Vous trouverez donc dans les prochaines lignes la description des auteurs de ces grammaires, les présentations de ces dernières ainsi que quelques-unes de leurs composantes.

Pour consulter l'article dans son intégralité, cliquer sur lien suivant:

http://www.archive-host.com/compteur.php?url=http://sd-2.archive-host.com/membres/up/135560173633205918/Grammaire_ancienne_vs_grammaire_nouvelle.doc

27 janvier 2009

Coup de Coeur (remplacement de "Qu'est-ce qu'une grammaire ouverte?")


Aujourd'hui, je vais vous parler d'un "coup de coeur" que j'ai découvert l'an passé. Ce livre a été écrit par le regretté Bernard Tanguay aux Éditions Québec Amérique et en est maintenant à sa troisième édition. Il s'agit de L'art de ponctuer. (voir rubrique "ouvrages de référence")
Ce petit livre de deux-cent-cinquante pages relate tous les bons usages que nous devons faire lorsque nous utilisons les différents signes de ponctuation. Il est séparé en quatorze chapitres très faciles à consulter: la virgule, le point, le point-virgule, les points de suspension, les deux-points, les guillemets, les parenthèses, le tiret, le point d'interrogation, le point d'exclamation, les crochets, les chevrons, la barre oblique et l'astérisque. À l'intérieur de ces différents chapitres (sous-sections), la recherche s'effectue selon des mots-clés que nous retrouvons dans l'index du livre. Chaque sous-sections nous présente, en premier lieu, des exemples très variées et faciles à comprendre et, en dernier lieu, la règle qui accompagne le signe de ponctuation avec quelques fois des remarques.
Ce qui me plaît dans cet ouvrage de référence c'est que contrairement au Français au bureau (voir rubrique "grammaires diverses") et au Multi-Dictionnaire (voir rubrique "ouvrages de référence), il est facilement transportable dans un sac d'école, il est bien divisé, il présente un grand nombre de variété de cas pour chaque signe de ponctuation et finalement, il est peu coûteux.

19 janvier 2009

Les grammaires existent-elles dans toutes les langues?

Lorsque j’ai commencé à réfléchir à cette question la semaine passée, la première réponse qu’il m’est venue à l’esprit c’est qu’il n’existait pas de grammaire dans toutes les langues.  Mon préconçu partait du fait que je croyais que les langues amérindiennes puisqu’elles sont traditionnellement orales ne possédaient pas de grammaires.  Toutefois, je me suis vite rendu compte en faisant quelques recherches que plusieurs langues autochtones du Québec possèdent déjà leur propre grammaire : les Micmacs avec leur The Metallic Migmaq-English Reference Dictionary[1] écrit par Emmanuel Metallic[2] et publié par les Presses de l’Université Laval en 2006, les Montagnais avec Les langues autochtones du Québec[3] publié par le Conseil Supérieur de la langue française et plusieurs autres dont je ne parlerai pas pour le moment.  Après ce déconcertant constat, je me mis à chercher une langue qui ne posséderait pas de grammaire.  Malheureusement, je n’en ai trouvé aucune.  Découragée, je décidai de mettre de côté cette question et de commencer la lecture du livre Grammaire méthodique du français.  Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’aux pages treize et dix-sept se trouvaient les réponses à mes interrogations.

Je peux donc désormais dire que toutes les langues possèdent leur propre grammaire.  En effet, « toute langue présente un ensemble de régularités qui président à la construction, à l’usage et à l’interprétation des énoncés. Les locuteurs apprennent, puis appliquent ces principes d’organisation qui constituent la grammaire immanente à la langue. »[4] (Chomsky, 1957)  De plus, « tout locuteur dispose d’une grammaire intériorisée de sa langue, dont il n’a pas conscience, mais qui lui permet de produire et d’interpréter des énoncés et par rapport à laquelle il juge intuitivement si un énoncé est bien ou mal formé »[5] (Chomsky, 1957)

En résumé, tout locuteur possède en lui une grammaire.  La grammaire telle que nous la connaissons n’est que le résultat écrit des travaux du linguiste : « une description explicite d’une grammaire implicite [à la personne] »[6] (Riegel, 2007).



[2] Cyberpress.ca. Décès du premier auteur autochtone d’une grammaire micmac, [En ligne] http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/200812/26/01-813251-deces-du-premier-auteur-autochtone-dune-grammaire-micmac.php (page consultée le 18 janvier 2009)

[3] Conseil supérieur de la langue française. Les langues autochtones du Québec, [En ligne] http://www.cslf.gouv.qc.ca/publications/pubb133/B133ch1.html (page consultée le 18 janvier 2009)

[4] Chomsky, Noam. (1957). Structures syntaxiques, p. 15-19.

[5] ibid.

[6] Martin Riegel et al. (2007) Grammaire méthodique du français, Quadrige, Puf, 4e édition, p. 17.

18 janvier 2009

Description du cours Grammaire systématique

Réflexions sur la construction, la classification et l'organisation des représentations grammaticales du français

Développer une connaissance approfondie et une maîtrise rigoureuse des notions grammaticales du français.  Développer l'habileté à observer et à analyser des phénomènes grammaticaux de complexité variée.  Survol historique de la construction des connaissances grammaticales.  Grammaire et théories linguistiques.  Principes et fondements d'une grammaire scientifique: notion de grammaticalité et d'acceptabilité, de cooccurrence, d'opposition, de paraphrase.  Approfondissement de l'utilisation des outils d'analyse. Orientations des grammaires scolaires actuelles.  Manipulations linguistiques (déplacement, effacement, substitution, addition).  Étude approfondie de quelques phénomènes grammaticaux en prenant en compte les dimensions morphologiques, syntaxiques ou sémantico-énonciatives.