1 décembre 2009
Qui sont les Franco-Manitobains?
14 octobre 2009
Résumé de lecture de l'article "Les variantes topolectales du lexique français: Propositions de classement à partir d'exemples québécois"
Cet article, écrit par Claude Poirier, nous offre l’ébauche d’une grille de classement des variantes lexicales du français québécois (FQ) qui soit simple d’application, qui puisse être développée pour s’adapter à diverses situations et qui puisse servir à des applications académiques, dictionnairiques ou sociolinguistiques.
Pour lire la suite de ce résumé, cliquez sur ce lien
5 octobre 2009
Particularités phonétiques d'une chanson québécoise
25 septembre 2009
Résumé de lecture de l'article "Virage à 180 degrés: des Canadiens devenus Québécois" écrit par Geneviève Joncas
15 septembre 2009
Mes ancêtres, qui sont-ils?
Bonne exploration à vous tous!
4 septembre 2009
La langue française au Québec - Mon Top 10
Histoire de la langue française - La période gallo-romane
31 août 2009
Description du cours Français au Québec et espace francophone
17 février 2009
Le subjonctif à travers diverses grammaires
15 février 2009
Résumé de l'article "Enseigner la grammaire autrement" écrit par Suzanne G. Chartrand
- L'observation d'un phénomène;
- La manipulation des énoncés et la formulation d'hypothèses;
- La vérification des hypothèses;
- La formulation de lois, de régularités ou de règles et l'établissement de procédures;
- Phase d'exercisation;
- Le réinvestissement contrôlé.
- Amène les élèves à être actif tout au long de leur apprentissage;
- Fait expérimenter des procédures d'observation et de manipulation;
- Développe un esprit de rigueur et favorise le doute du créateur;
- Est adaptée aux besoins et aptitudes des élèves;
- Favorise l'écoute des autres points de vue.
- Exige un bon nombre de périodes pour la compléter;
- Fait appel à l'intuition et au peu d'expérience de la langue des élèves;
- Demande une préparation sérieuse de la part de l'enseignant, de même que des connaissances grammaticales assez développées.
- Faire le lien entre le phénomène étudié et sa réalisation dans les textes;
- Le phénomène ne doit pas simplement être abordé d'un point de vue formel et normatif;
- Il faut adopter un métalangage commun à la classe;
- Une attitude de recherche doit primer sur une volonté d'arriver rapidement à des savoirs sûrs
10 février 2009
Grammaire ancienne vs grammaire nouvelle
INTRODUCTION
Dans le cadre du cours Grammaire systématique, nous avions à analyser une grammaire du XVIe siècle (La grammaire française et les grammairiens du XVIe siècle). Pour ce faire, nous avons décidé qu’il serait préférable de la comparer à une grammaire de notre époque (Ma grammaire) et d’illustrer l’évolution. Vous trouverez donc dans les prochaines lignes la description des auteurs de ces grammaires, les présentations de ces dernières ainsi que quelques-unes de leurs composantes.
Pour consulter l'article dans son intégralité, cliquer sur lien suivant:
27 janvier 2009
Coup de Coeur (remplacement de "Qu'est-ce qu'une grammaire ouverte?")

Ce petit livre de deux-cent-cinquante pages relate tous les bons usages que nous devons faire lorsque nous utilisons les différents signes de ponctuation. Il est séparé en quatorze chapitres très faciles à consulter: la virgule, le point, le point-virgule, les points de suspension, les deux-points, les guillemets, les parenthèses, le tiret, le point d'interrogation, le point d'exclamation, les crochets, les chevrons, la barre oblique et l'astérisque. À l'intérieur de ces différents chapitres (sous-sections), la recherche s'effectue selon des mots-clés que nous retrouvons dans l'index du livre. Chaque sous-sections nous présente, en premier lieu, des exemples très variées et faciles à comprendre et, en dernier lieu, la règle qui accompagne le signe de ponctuation avec quelques fois des remarques.
Ce qui me plaît dans cet ouvrage de référence c'est que contrairement au Français au bureau (voir rubrique "grammaires diverses") et au Multi-Dictionnaire (voir rubrique "ouvrages de référence), il est facilement transportable dans un sac d'école, il est bien divisé, il présente un grand nombre de variété de cas pour chaque signe de ponctuation et finalement, il est peu coûteux.
19 janvier 2009
Les grammaires existent-elles dans toutes les langues?
Lorsque j’ai commencé à réfléchir à cette question la semaine passée, la première réponse qu’il m’est venue à l’esprit c’est qu’il n’existait pas de grammaire dans toutes les langues. Mon préconçu partait du fait que je croyais que les langues amérindiennes puisqu’elles sont traditionnellement orales ne possédaient pas de grammaires. Toutefois, je me suis vite rendu compte en faisant quelques recherches que plusieurs langues autochtones du Québec possèdent déjà leur propre grammaire : les Micmacs avec leur The Metallic Migmaq-English Reference Dictionary[1] écrit par Emmanuel Metallic[2] et publié par les Presses de l’Université Laval en 2006, les Montagnais avec Les langues autochtones du Québec[3] publié par le Conseil Supérieur de la langue française et plusieurs autres dont je ne parlerai pas pour le moment. Après ce déconcertant constat, je me mis à chercher une langue qui ne posséderait pas de grammaire. Malheureusement, je n’en ai trouvé aucune. Découragée, je décidai de mettre de côté cette question et de commencer la lecture du livre Grammaire méthodique du français. Quelle ne fut pas ma surprise de constater qu’aux pages treize et dix-sept se trouvaient les réponses à mes interrogations.
Je peux donc désormais dire que toutes les langues possèdent leur propre grammaire. En effet, « toute langue présente un ensemble de régularités qui président à la construction, à l’usage et à l’interprétation des énoncés. Les locuteurs apprennent, puis appliquent ces principes d’organisation qui constituent la grammaire immanente à la langue. »[4] (Chomsky, 1957) De plus, « tout locuteur dispose d’une grammaire intériorisée de sa langue, dont il n’a pas conscience, mais qui lui permet de produire et d’interpréter des énoncés et par rapport à laquelle il juge intuitivement si un énoncé est bien ou mal formé »[5] (Chomsky, 1957)
En résumé, tout locuteur possède en lui une grammaire. La grammaire telle que nous la connaissons n’est que le résultat écrit des travaux du linguiste : « une description explicite d’une grammaire implicite [à la personne] »[6] (Riegel, 2007).
[1] Google Recherche de livres. The Metallic Migmaq-English Reference Dictionary, [En ligne]. http://books.google.ca/books?id=knRLRsucVQQC&pg=PP1&lpg=PP1&dq=The+Metallic+Migmaq-English+Reference+Dictionary&source=bl&ots=84QOM7P3RO&sig=XAfFWt5B9oWRmEY2vgOwpUvqDAA&hl=fr&sa=X&oi=book_result&resnum=4&ct=result (page consultée le 18 janvier 2009)
[2] Cyberpress.ca. Décès du premier auteur autochtone d’une grammaire micmac, [En ligne] http://www.cyberpresse.ca/le-soleil/actualites/les-regions/200812/26/01-813251-deces-du-premier-auteur-autochtone-dune-grammaire-micmac.php (page consultée le 18 janvier 2009)
[3] Conseil supérieur de la langue française. Les langues autochtones du Québec, [En ligne] http://www.cslf.gouv.qc.ca/publications/pubb133/B133ch1.html (page consultée le 18 janvier 2009)
[4] Chomsky, Noam. (1957). Structures syntaxiques, p. 15-19.
[5] ibid.
[6] Martin Riegel et al. (2007) Grammaire méthodique du français, Quadrige, Puf, 4e édition, p. 17.